Découvrez le fonctionnement du système de pointage biométrique inauguré par le ministre Olivier Boucal (Vidéo)

Le 29 avril 2024, selon les constatations de Senego, le Sénégal a inauguré un nouveau système de pointage biométrique dans le cadre de la modernisation de l’administration publique, sous l’égide d’Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Ce système, combinant la technologie biométrique et la vidéo-surveillance, vise à améliorer le suivi des horaires et la présence des agents au travail.

Le système de pointage biométrique a été lancé au Ministère de la Fonction publique. Désormais, les employés sont tenus de respecter les horaires de travail fixés de 8h00 à 17h00, du lundi au vendredi, avec une pause d’une heure de 13h30 à 14h30, comme stipulé dans le décret n° 96-677 du 07 août 1996. Le Ministre Olivier Boucal a personnellement utilisé ce système dès son arrivée au bureau le matin du lancement.

Selon une circulaire datée du 26 avril 2024, le système de pointage permet un contrôle précis des accès aux bâtiments ainsi qu’une surveillance des heures de présence, des retards, et des absences des agents. Le personnel doit enregistrer son arrivée et son départ via une empreinte digitale sur un terminal dédié.

Fonctionnement technique du système dans l’administration sénégalaise : Le système fonctionne en plusieurs étapes clés pour garantir la sécurité et la précision:

Enregistrement de l’empreinte:
Capture : Un scanner capte l’image de l’empreinte digitale, utilisant des technologies telles que optique ou capacitive.
Traitement : L’image est traitée pour identifier et extraire des caractéristiques uniques.
Stockage:
Transformation en modèle : Les caractéristiques sont transformées en un modèle numérique.
Stockage sécurisé : Ce modèle est enregistré dans une base de données sécurisée, sans conserver l’image originale pour des raisons de confidentialité.
Vérification/Identification:
Scan de vérification : A chaque tentative d’accès, l’empreinte est de nouveau scannée.
Comparaison : Le système compare le modèle numérique scanné avec ceux enregistrés.
Match/Non-match : L’accès est autorisé ou refusé basé sur la correspondance des modèles.
Les données biométriques sont cryptées pour prévenir les accès non autorisés par les autorités sénégalaises ou fuites de données. De plus, des mesures sont prises pour détecter les tentatives de fraude, comme l’utilisation d’empreintes artificielles.

Ce système représente une avancée significative dans la gestion des ressources humaines au sein de l’administration publique sénégalaise, alignant le pays avec des normes modernes de surveillance et de sécurité des employés.

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