Grossesses Précoces, Violences Chez Les Jeunes : Les Pairs éducateurs Du Sénégal Portent Le Plaidoyer à Mbour

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Pairs Educateurs du Sénégal
Selon Mbacké Diouf, coordinateur du centre conseil pour adolescents de Mbour, les jeunes sont confrontés à plusieurs problèmes de société. Notamment des violences physiques, verbales, des attouchements, des caresses, à des problèmes de santé sexuelle, de violences basées sur le genre, de toxicomanie, etc.

Il précise toutefois que même si la situation n’est pas si alarmante et que les tendances commencent à être renversées, les problèmes demeurent toujours. Les jeunes restent exposés à des scènes de violences devenues banalisées.

”Ce n’est plus aussi rouge qu’il y a quelques années. Dans le domaine des violences basées sur le genre, c’est là où nous avons des difficultés. C’est le sens de tout le combat que nous sommes en train de mener pour que les populations commencent à dénoncer. A part les cas portés à la police et au niveau des tribunaux où quelques cas portés au niveau de la maison de la justice, nous n’avons pas réellement des statistiques confirmées sur les cas de violences”, déplore Mbacké Diouf.

Il alerte que ”si on n’y prend pas garde, elles peuvent conduire à des cas excessifs et même des fois au meurtre”.

Ainsi, pour mieux éveiller et porter le plaidoyer pour une meilleure prise en charge des besoins spécifiques des jeunes, les pairs éducateurs des 14 régions du Sénégal ont durant 72h investis les quartiers de Mbour pour sensibiliser la population.

Il s’agissait selon Serigne Modou Mbacké, président du réseau national des pairs éducateurs du Sénégal de sensibiliser sur les mariages et grossesses précoces, sur les violences basées sur le genre, entre autres. 

Ngor Ndiaye, chargé de projet SANSAS au niveau de la zone de mbour (amélioration de la santé des adolescents et des jeunes du Sénégal ) assure que les jeunes ont aussi des besoins spécifiques qui tournent autour de la gratuité des soins.

”Il y a aussi les facteurs de discrimination qui font que l’adolescent ou le jeune mineur ne peut pas accéder à ces services parce qu’on exige qu’il soit accompagné par un parent ou par une personne majeure. Au niveau de la communauté, les questions de discrimination font qu’ on n’accepte pas qu’une jeune fille qui n’est pas mariée puisse fréquenter certaines structures de santé pour des besoins spécifiques d’adolescents et jeunes”. 
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