Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a exprimé son indignation dans un tweet suite au classement de Reporters Sans Frontières (RSF) qui place le Sénégal à la 104e place en matière de liberté de la presse.
Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a réagi au classement du Sénégal à la 104e place par RSF, soulignant que l’exercice de la profession de journaliste est devenu problématique dans le pays. Le Sénégal a perdu 31 places par rapport à 2022, où il était classé 73e.
Dans son tweet, le directeur d’Amnesty International Sénégal a déploré le déni de la situation par le président Macky Sall et son ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall. Selon lui, les autorités sénégalaises continuent de nier l’évidence concernant les difficultés rencontrées par les journalistes dans l’exercice de leur profession.
Le classement de RSF reflète la dégradation de la liberté de la presse au Sénégal, en raison d’arrestations et d’attaques envers des journalistes, de menaces de violences physiques de la part d’acteurs politiques, entre autres facteurs.
L’exercice de la profession de journaliste est devenu problématique au SN selon RSF. Le pays est passé de la 73ème place du classement en 2022 à la 104éme place en 2023. Pendant ce temps le PR @Macky_Sall et son ministre de la justice @FallIsmaila continuent de nier l’évidence. pic.twitter.com/hwF4GpAxJa
— Seydi Gassama (@SeydiGassama) May 3, 2023