JO de Paris : 240 000 pr3servatifs pour les athlètes

Quelques 240.000 préservatifs sont distribués aux athlètes olympiques, une fierté pour leur fournisseur en Alsace (nord-est) qui souligne que les JO de Paris, dite ville de l’amour, se classent ainsi deuxièmes, après Rio, en nombre de préservatifs distribués.

“C’est un plaisir de pouvoir participer à mon échelle à un événement planétaire”, dit à l’AFP Vincent Wernette, qui dirige Phicogis Europe. Cette entreprise basée à Eschau, au sud de Strasbourg, s’est vu attribuer ce marché, qui reste symbolique pour elle car il ne représente que 2,2% de ses 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Les préservatifs, produits essentiellement en Malaisie et conditionnés en Alsace, comportent “des logos avec des messages de prévention et six visuels avec la mascotte des JO”, décrit Vincent Wernette.

L’entreprise a fourni au total pour les Jeux 210.000 “pochettes duo” contenant un préservatif plus un gel, 20.000 préservatifs féminins, 10.000 préservatifs masculins sans latex et 2.000 digues buccales (carré de latex utilisé en cas de rapport oral).

En termes de volume de protections distribuées pendant les JO, Paris se classe deuxième sur le podium.

“La seule édition qui était plus importante, c’est celle de Rio en 2016. Il y a eu 450.000 préservatifs diffusés”, explique M. Wernette. “On est au-dessus de Londres, où il y en avait 170.000 en 2012”.

“Ce qui est unique, c’est qu’il n’y avait eu jusqu’alors que des préservatifs masculins distribués aux JO. Maintenant, il y a des préservatifs féminins et des digues buccales. C’est bien, parce que ça permet de toucher beaucoup plus de personnes et que ça inclut les rapports femmes-femmes”, compare le gérant de cette entreprise qui commercialise 12 millions de préservatifs chaque année.

Les organisateurs des JO avaient annoncé en mars la distribution de plus de 200.000 préservatifs, ainsi que de dépliants et d’affiches au sein de la polyclinique du village olympique pour sensibiliser les athlètes aux risques d’infections sexuellement transmissibles.

Ils sont mis à disposition des quelque 14.500 athlètes et leur encadrement au village olympique. Et si tous ne s’en serviront pas, certains rapporteront certainement quelques exemplaires dans leurs bagages.

“Il n’y a que les trois premiers athlètes qui sont médaillés. Mais tous les participants aiment revenir chez eux avec un souvenir des JO”, remarque Vincent Wernette. Le préservatif alsacien sera “un souvenir typique, ou plutôt atypique, des Jeux olympiques.”

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