La Gendarmerie réagit aux accusations de torture portées contre elle par l’activiste Ardo Gningue (Communiqué)

Dans un communiqué daté du 28 août, la Gendarmerie a réagi aux accusations de tortures portées contre elle par Ardo Gningue. L’activiste membre de la plateforme Aar Li Nu Bokk dit avoir subi des « tortures inhumaines », alors qu’il a été arrêté à Tobène et placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Tivaouane, dans l’affaire liée au litige foncier opposant les villageois aux Ics.

« Un individu interpellé par la brigade de Tivaouane pour incitation et participation à un rassemblement interdit, troubles à l’ordre public et tentative de destruction de biens appartenant à l’Etat, est en train de distiller dans les réseaux sociaux des allégations sur des comportements contraires à l’éthique et la déontologie du service de la gendarmerie, dont il serait victime. Les faits se seraient déroulés lors de l’enquête menée suite aux troubles à l’ordre public survenus à TOBENE, du 13 au 15 août 2020 », lit-on dans le communiqué.

« L’action de son personnel de La Gendarmerie nationale s’inscrit dans le cadre du concours aux administrations et de l’exécution des réquisitions délivrées par les autorités administratives compétentes pour le maintien de l’ordre », précise la division de la communication de la Gendarmerie.

Dans un entretien avec Seneweb, l’activiste Ardo Gningue accuse d’avoir voulu le pousser à « avouer » des faits dont il n’était pas l’auteur. Mais la Gendarmerie estime qu’au cours des opérations maintien de l’ordre effectuées à Tobène, aucun fait anormal n’a été rapporté.

« Une enquête administrative a néanmoins été ordonnée par le Haut-commandement pour faire la lumière sur cette affaire et prendre les mesures appropriées le cas échéant », écrit la Gendarmerie dans le communiqué.

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.