« Le Pds et l’Apr/Bby ont mis le feu à ce qui nous restait de la démocratie », Birame Souleye Diop

La Constitution du Sénégal a été révisée lundi 5 février par l’Assemblée nationale, fixant, au 15 décembre 2024, la date de la Présidentielle, et prorogeant dans sa foulée le mandat du Président Macky Sall. A la grande colère et désapprobation des députés de Yewwi, Taxaw et autres non-inscrits, sortis de force de l’Hémicycle par des gendarmes.

Le processus électoral a été interrompu le 3 février dernier par le chef de l’Etat, à 24 heures du début de la campagne électorale de la Présidentielle du 25 février. Et, ce lundi, la proposition de projet de loi des députés du Pds, reportant la Présidentielle et prorogeant le mandat du président de la République, a été acté, sans autre forme de débat.

L’opposition, les députés de Taxaw et Yewwi, face à « cette forfaiture », n’ont pas voulu être célèbres tristement.

« ‘Lui (Apr/Bby), il a acheté la poudre, le Pds a acheté la mèche, et ensemble, ils ont mis le feu à ce qui nous restait de la démocratie. Ils n’ont même pas laissé le soin aux députés de se prononcer. Une chose aussi grande qu’une modification, qu’une suspension de la Constitution. Ils ont refusé le débat, amenant la gendarmerie qui a à nouveau violé l’Hémicycle. Vous comprenez maintenant qui sont les traitres du peuple, qui sont ceux qui gèrent leurs propres intérêts ».

Birame Souleye Diop, Président du groupe parlementaire Yewwi, fou de rage, après l’adoption de la proposition de loi du Pds, prend à témoin les Sénégalais :

« Nous avons tenu ensemble, les députés de l’opposition, les vrais député de l’opposition, qui pensent qu’on ne ut pas proroger le mandat du président de la République , au-delà des délais prévus. Mais voilà le visage que nous offre la démocratie sénégalaise ».

Aussi accuse t-il la France, la Cedeao, l’Union africaine, l’Union européenne, ces complices d’être le souteneur du tyran. Quelle est la différence entre un militaire et qui rentre dans un Palais qui fait sortir le Président et qui suspend la Constitution, et le président de la république, qui suspend la Constitution et qui va au-delà des délais.

« Et aujourd’hui, vous ave vu les brimades faites aux députés . on ne peut non plus dans notre bureau de travail respecter l’immunité du député, la sacralité parlementaire de l’Assemblée nationale ».

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