Les croustillantes confidences des gardiens de nuits « le jour où je me suis lancé presque nu à la poursuite d’un voleur »

Biram Ngom, la trentaine, exerce le métier de gardien depuis 2017. Maçon de profession, l’originaire de Pout (Thies) s’est reconverti gardien pour mieux gagner sa vie , aprés 14 ans de maçonnerie. << Ce métier ne me rapportait rien et j’ai opté pour le gardiennage, moyennant 90000 FCfa, le logis et la nourriture .>> Devant la porte d’une maison à Mermoz (Dakar), Biram a les yeux bouffis de sommeil, mais il n’ose fermer l’oeil. Pour lui, ce n’est pas facile d’assurer la sécurité d’une maison pendant la nuit. Par ce que, confie-t-il, c’est le moment opportun choisi par les voleurs et agresseurs pour commettre leurs méfaits. << On assiste parfois à une recrudescence des cas de vols ou d’agressions. Surtout en cette période de froid. Et c’est à ce moment que le métier de gardiennage présente beaucoup de risques pour les gens qui ne sont affilés à aucune société de gardiennage, par ce qu’ils travaillent sans équipements ni armes à feu. Comme moyen de défense, nous n’avons que des gourdins et des cannes. Il faut être courageux et mystique pour faire ce métier>>, déplore Biram. Le jeune homme garde en mémoire, cette nuit où, essoré aprés une nuit de service interminable, il est rentré dans ses quartiers pour se reposer et profiter de sa femme. << La nuit était calme. Il était 5 heures du matin et je m’étais retiré dans ma chambre avec mon épouse. Nous étions sur le point de nous mettre au lit quand subitement, j’ai entendu du bruit dans la cour. D’intinct, je suis sorti du lit, oubliant que j’étais presque nu et me suis lancé à la poursuite du voleur. N’eut été la promptitude de mes voisins qui m’ont lancé une serviette, j’allais exposer ma nudité aux yeux de tous.>> Le voleur, n’a dû son salut qu’à la vélocité de ses jambes, mais a laissé un fou rire général à Biram et ses voisins.

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