Les dessous de l’arrestation d’Ousmane Sonko : Une machination politique ?

Ousmane Sonko a été arrêté vendredi à son domicile à Dakar, notamment pour « vol de téléphone portable » et « appel à l’insurrection ».

Le leader de Pastef a été interpellé à son domicile à Dakar, vendredi 28 juillet, avant d’être transféré à la Brigade des affaires générales du tribunal de Dakar. Le GIGN a escaladé le mur de son domicile avant de défoncer la porte principale.

Un témoin nommé Thierno Aly Sow, interrogé par L’Obs, rejoue le film de l’arrestation de Sonko. « J’étais venu rendre visite à Sonko et j’ai trouvé des gendarmes devant son domicile. j’étais étonné par le nombre de GIGN. Ils étaient une cinquantaine. Avant de l’arrêter, des pick-up blancs sans plaques d’immatriculation étaient venus en premier pour faire le tour et repartir. »

Il ajoute : « Quelques minutes après, ils sont revenus avec 3 fourgonnettes de la gendarmerie; Sur place, ils ont dégagée la garde rapprochée de Sonko et toutes les personnes qui étaient présentes. Ils ont ensuite appuyé la sonnerie pour qu’on leur ouvre la porte. Les gendarmes ont passé beaucoup de temps à sonner en vain. »

« C’est ensuite que le chef a donné l’ordre de défoncer la porte. Ce qu’ils ont tenté avec leur matériel sans mais succès, avant que trois gendarmes n’escaladent le mur pour défoncer la porte de l’intérieur de la maison. »

« C’est par la suite que Ousmane Sonko est sorti pour rejoindre les pandores à la porte. Il leur a demandé ce qui se passait et les gendarmes lui ont répondu qu’ils sont venus le cueillir. Sans résistance, Sonko les a suivis tranquillement et entré dans le véhicule du GIGN. Un gendarme a essayé de poser un acte brutal sur Sonko mais son chef l’a vite recadré », a relate le responsable Pastef à Mermoz Sacré-Cœur.

Sonko est poursuivi pour « vol de téléphone portable » et « appel à l’insurrection ».

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