Les procès d’Ousmane Sonko : un mois de mai décisif pour le Sénégal

Le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, va devoir affronter deux procès en mai qui pourraient changer le cours de sa carrière politique. Le premier procès, prévu pour le 8 mai, l’oppose à Mame Mbaye Niang, tandis que le second, fixé au 16 mai, concerne les accusations de « viol et de menaces de mort » portées par Adji Sarr.

Alors que Sonko relance sa campagne intitulée « Némékou tour » en vue de l’élection présidentielle de février 2024, l’issue de ces procès pourrait déterminer son éligibilité à cette élection. Si les verdicts lui sont défavorables, Sonko pourrait perdre sa capacité à se présenter comme candidat, ce qui aurait des conséquences importantes sur la vie politique sénégalaise.

Depuis l’arrestation d’Ousmane Sonko en mars 2021, chaque convocation devant la justice a provoqué des manifestations et des blocages de routes. Ces événements, souvent violents, ont déjà causé la mort de 14 personnes. La tension politique dans le pays est donc à son comble, et les procès de Sonko pourraient attiser davantage cette instabilité.

Les troubles politiques et sociaux liés aux affaires judiciaires de Sonko ont également des répercussions économiques. La fermeture des banques, l’arrêt des transports en commun et les mesures de sécurité renforcées dans les grandes surfaces pèsent sur l’activité économique du Sénégal. Dans ce contexte, les procès de Sonko risquent d’occuper une place centrale lors de la journée nationale du dialogue prévue le 28 mai.

La redaction/senegaldirect

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