Mariée de force : elle porte plainte contre son mari pour vi0l et séquestration

A. SENE a été mariée sans son consentement à un parent proche du nom de I. NGOM par ses parents. N’aimant pas son mari, elle n’a jamais donné l’occasion à ce dernier de consommer leur union. Mais, I. NGOM attendra jusqu’à ce que sa femme quitte Dakar pour leur village Ngoudiane pour concocter un plan avec ses frères afin de mettre la main sur elle.

Selon emedia, la jeune fille, après la fête, les trois frères de son époux sont venus lui rendre visite chez ses parents.

C’est en les raccompagnant jusqu’à la porte de son domicile que la jeune fille, qui ne se doutait de rien, a été embarquée dans un véhicule, pour être livrée à son époux. Et une fois dans la chambre de I. NGOM, poursuit-elle, ce dernier l’a séquestré pendant 10 jours.

« Chaque jour, il me violait. Je criais, mais personne ne venait à mon secours, et c’est à l’issue des 10 jours qu’il m’a rendue à mes parents », a-t-elle raconté en larmes.

Estimant que ses parents étaient de connivence avec son époux, elle a expliqué que le jour même de son retour, ces derniers qui ignoraient tout de sa souffrance et du supplice qu’elle a vécu durant tout ce temps, ont fêté en grande pompe son arrivée, en organisant le fameux « thiétal ». Pis, la même nuit, ses parents l’ont ramené chez son bourreau, pour qu’elle rejoigne définitivement la maison conjugale.

Pouvant pas supporter les choses, elle fugue du domicile conjugal pour se réfugier à Touba. Un séjour à l’issue duquel elle se rendra à Dakar, chez sa patronne. Cette dernière habitant Médina, elle n’a pas hésité à se rendre au commissariat de la Localité, pour y déposer une plainte.

Convoqué à son tour, son époux I. NGOM a d’emblée précisé que la plaignante est bien son épouse : « Je l’ai épousé devant Dieu et les hommes, mais on n’avait pas encore consommé notre mariage à cause de mon emploi du temps. »

A ce propos, il a tenu à souligner que cette dernière n’a jamais montré son désaccord à leur union. Selon lui, comme il est de coutume dans leur village, il a envoyé ses frères prendre son épouse, avec l’accord de ses parents. Et à l’en croire, c’est à la deuxième nuit qu’ils ont eu un rapport intime, et elle n’a opposé aucune résistance. Se prévalant du consentement de son épouse, il a ainsi balayé d’un revers de main les accusations qui pèsent sur lui.

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