Matar Ba : « Ceux qui prétendent que le déficit d’infrastructures sportives écorne l’image du Sénégal n’ont pas une analyse objective de la situation »

Suite à la publication du dernier classement FIFA qui place toujours l’équipe nationale de football du Sénégal à la première en Afrique, et à la 20 ème au niveau mondial. Le ministre des sports, Matar Ba, n’a pas manqué de se féliciter d’une telle performance tout en précisant que tout ceci est bien loin d’être un heureux hasard.

C’est ce vendredi après-midi, sur le plateau de l’émission « TMTC » de la Dtv qu’il s’exprimait sur la question.

Ayant entendu que la première équipe Africaine qui peine à jouer sur une pelouse correcte dans son pays, était dans une situation paradoxale, le ministre en charge des sports de rétorquer avec aplomb : « Malgré ce manque d’infrastructures pointé du doigt par certains, pas par tout le monde, le Sénégal est la première équipe Africaine et 20 ème au niveau mondial. Ceci devrait nous édifier sur le fait que certes les infrastructures sportives sont d’une grande importance, mais il faut bien d’autres composantes afin d’avoir une équipe performante. »

Mieux, le maire de Fatick d’ajouter : « Si on analyse froidement la situation, et que l’on se penche sur ce qui se faisait avant au niveau du ministère des sports, et ce à quoi on assiste aujourd’hui, en terme d’infrastructures, concernant la prise en charge des sports sénégalais, on doit savoir qu’il y a beaucoup d’ambition. »

À l’en croire, depuis 2012, date de l’accession au pouvoir du président Sall, « plusieurs infrastructures ont été retapées, d’autres construites et je ne parle même des autres bijoux dont le Sénégal devrait bientôt se doter… N’eut été la pandémie liée à la covid-19, les ingénieurs Chinois seraient déjà au niveau du stade Léopold Sédar Senghor qui doit être reconstruit avec beaucoup de milliards… Beaucoup de stades ont été réhabilités dans les différentes régions… »

Enfin, il servira une réponse sèche aux pourfendeurs de l’actuel régime souvent pointé du doigt à cause d’une politique sportive jugée inexistante. « Ceux qui prétendent que le déficit d’infrastructures sportives écorne l’image du Sénégal n’ont pas une analyse objective de la situation. On est dans un processus de prise en charge totale des problèmes.»

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