Matar BA revient sur le mandat d’Alioune Sarr et la sortie de Yékini sur le CNG.


Invité hier de l’émission Grand Jury qu’anime notre confrère Babacar Fall sur la RFM, le patron du sport sénégalais, Matar Bâ, est revenu sur plusieurs questions relatives à la lutte sénégalaise, notamment l’impact de la pandémie de Covid-19, le mandat d’Alioune Sarr et la sortie de Yékini sur le CNG.


«Une bouffée d’oxygène pour la lutte, l’année prochaine»
«On peut dire qu’il y a une bouffée d’oxygène pour la lutte, par apport à ce qui est programmé pour l’année prochaine inch Allah, parce qu’il y a l’arrivée du Don King, je veux nommer Gaston Mbengue, mais aussi il y a Sénégal Entertainment qui appartient au Groupe GFM. On peut dire qu’il y a de l’espoir qu’on pourra rebondir. Nous sommes en train d’y travailler. Je pense que le Groupe GFM est dans l’événementiel et je pense qu’il pourra accompagner le développement de la lutte parce que s’il y a la présence des sponsors, de grandes sociétés, au-delà de la lutte c’est le sport qui va en bénéficier. La lutte, pour taquiner un peu le président Seydou Diouf, n’est pas le handball parce que la lutte c’est tous les samedis, tous les dimanches mais aussi les vendredis avec beaucoup de millions distribués. S’il n’y a plus d’organisation de combats de lutte, forcément l’impact est beaucoup plus visible. D’ailleurs, c’est pourquoi je pense toujours aux promoteurs de lutte. Chacun avait un programme déposé au niveau du CNG jusqu’à fin juillet, qui coïncide avec la fin de la saison».
 
«Je n’ai jamais parlé de départ d’Alioune Sarr»
«Si je dois confirmer le départ d’Alioune Sarr, c’est parce que je l’ai dit une fois. Je n’ai jamais parlé de départ d’Alioune Sarr. J’ai toujours dit qu’actuellement avec cette pandémie, Alioune Sarr est médecin, il doit être occupé à sauver des vies. On n’est pas à la fin de la saison, donc je ne vais pas parler de ça. Mais ce qui est sûr et certain : quand on est ministre aussi, quand tout le monde parle on écoute. Maintenant, la décision qui revient à l’autorité sera prise et basée sur les paramètres de l’heure. Il n’y a pas de réflexion. Ce que je fais, c’est comment accompagner les sportifs, comment faire pour que la saison de lutte se termine. Quand le mandat se termine, quelle que soit la personnalité qui est à la tête de l’organisation, si ça dépend du ministre, pour le changer à ce moment-là, le profil est cherché. Si le profil rejoint la personnalité qui était là-bas, elle est reconduite. Si le profil change, si nos ambitions changent, la personne peut être changée».
 
«Un ancien lutteur à la tête du CNG ?»
«Quand il s’agira de nommer, il y a des critères. Si un ancien lutteur remplit les critères pour gérer une organisation pareille qui ne s’arrête pas au Sénégal parce que la lutte aussi, ce n’est pas seulement au Sénégal, mais cet ancien lutteur est nommé. On est dans une organisation internationale qui est chargée de la lutte au niveau africain et on est là-bas. Il y a un certain background extrêmement important et là il faut l’avoir pour pouvoir gérer la lutte. Donc les lutteurs aussi ce sont des intellectuels, il y a d’anciens champions qui sont des intellectuels et d’autres qui peuvent défendre l’image du Sénégal partout. C’est pourquoi je vous dis que ce n’est pas maintenant que je vais en parler. Et quand il s’agira d’y aller, comme je le fais tout le temps parce que moi je n’ai pas une démarche solitaire, je parle à tout le monde».

 
«Je respecte la position de Yékini…»
«Yékini a donné sa position. Mais j’aurais aimé que quand on est une personnalité cooptée, avant la fin de ce mandat, quand on a des difficultés, on revient voir l’autorité pour lui dire je ne veux plus être dans ça. Mais cette sortie de Yékini, je l’ai apprise dans la presse et c’est un peu regrettable même si je respecte sa position. Je ne suis pas déçu mais surpris quand même parce que quand on a confiance en quelqu’un, on aimerait le voir communiquer, informer l’autorité, si ça ne va pas et parler avec elle mais pas à travers la presse ; je n’ai pas vraiment aimé. Mais c’est ça aussi. Il y a ceux qui défendent Alioune Sarr, d’autres ne le font pas mais nous ne basons pas nos choix par rapport à ça. On a une mission de développement de la lutte. On fait cofinance en se basant sur des critères de l’homme d’abord et sur plusieurs paramètres que je ne vais pas étaler ici. Ce qui est important, c’est notre mission de développement de la lutte et on ne peut pas faire de développement de la lutte quand il y a beaucoup de bruit, quand tout le monde parle, quand tout Je monde combat. Mais, dans tout choix, il faut éviter qu’il y ait un précédent».
 

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