Mbarane, Pr*stitution, …Voici les nouvelles techniques à …Deuk bi tass na

Voici les nouvelles techniques…Le trottoir sera bientôt révolu pour les travailleuses du s*xe si l’on se fie aux nouvelles techniques qui ont cours sur le net et les réseaux sociaux. Avec un simple coup de fil, messages ou via des pages Facebook, elles rameutent autant de clients que possible. Plus besoin pour certaines travailleuses du s*xe de faire le trottoir.

Elles se sont mises au diapason comme tout le monde avec les Nouvelles techniques de l’information et de la Communication et les réseaux sociaux. Facebook, whatsApp…… tout est bon pour aller à la chasse des clients. A la place des anciennes techniques de racolage, ce sont des messages que les hommes reçoivent en toute discrétion. Ainsi, un cadre dans une maison de communication qui a requis l’anonymat, nous montre ce message qu’il a reçu ’’inbox’’ (Messenger sur Facebook Ndlr ) avec toutes ces fautes d’orthographes : « Salut voila bb je suis chez moi en toute discrétion ont passe un moment de detente intense un chaud moment avec full option me fourrer intensément mon gros c*l sans modération dans ma ch… chaude et humide pour des moment de sensation forte suis a yopougon c’est 10.000fr lheure toute position TELEPHONE orange: ** ** **49 ELECTRA dispo en journée comme en soirée ».

Le potentiel client nous explique qu’il n’a rien vu venir. La dénommée Electra lui a d’abord envoyé une demande d’ami sur Facebook, qu’il a acceptée en ‘’toute innocence’’. Quelle ne fut sa surprise, explique-t-il, quand il a commencé à recevoir ce genre de messages. « Mais, il n’était pas question de céder à la tentation car je suis un homme marié et fier de l’être. Je ne vais pas tromper ma femme et surtout pour si peu », explique le cadre. Cette situation, B. A, président d’une Ong bien connue, l’a également vécue. Avec une de ses amies sur Facebook, les échanges d’abord anodins et amicaux au début ont dérapé. Il avoue qu’il fut fort surpris de recevoir un après-midi, ce message dans son inbox. «Bonjour bb, suis chez moi tranquille. Tu payes tu b…. / ya fellation simple, b… vaginale avec ou sans c*pote, sodomie avec ou sans c*pote. a vous de voir / fellation 15000fcfa. b…… avec c*pote 25000 sans a 35000 / sodomie 50000f avec c*pote 75000 sans. dans un vrai c…… Si tu es intéressé laisse moi un message in box pour le rdv bisou ». Il ne s’est pas encore remis de ces messages. «C’est le lieu de rappeler aux uns et aux autres, de faire attention aux demandes d’amitié qu’ils reçoivent sur Facebook. Ce ne sont pas toutes les demandes qu’il faut accepter », met-il en garde. Les hommes et les femmes s’en donnent à coeur joie. Cependant, un adepte de ’’ces parties de plaisir’’, nous explique que sur les réseaux sociaux, des groupes existent sur lesquels l’on peut avoir les femmes que l’on veut pour satisfaire tous les fantasmes. « Il suffit juste de laisser son numéro en commentaire sous le post ou parfois quand elles publient leurs photos. Les proies exposent leurs photos les plus ‘’osées’’ afin d’attirer les clients », révèle-t-il. Lorsque nous nous rendons sur les pages qu’il nous a indiquées, nous avons le souffle coupé. Des photos, aussi obscènes les unes que les autres, invitent à la débauche. Sous les posts et photos, nous pouvons voir plusieurs numéros et des messages suggestifs.

Il faut souligner que c’est également valable, pour les femmes à la recherche d’un plaisir furtif ou de longue durée. Des hommes au torse musclé, exhibent leurs attributs afin d’attirer les femmes de passage sur leur plateforme. Mais il faut préciser que ces pages, n’ont rien en commun avec les sites de rencontres. Ici, pas de romance, c’est le plaisir de tout un chacun qui est recherché. Et le nombre d’abonnés sur ces pages, témoignent du succès de celles-ci. Les messages également ne laissent planer aucun doute sur le fait qu’elles sont très prisées. Ces nouvelles plateformes sont également, selon notre source, un nouvel endroit pour ceux qui veulent ‘’placer’’ des filles. Cette pratique a d’ailleurs été dénoncée par le propriétaire d’une célèbre page sur Facebook, ’’Nococoti Mougou’’. Sur sa page, l’on peut voir des captures d’écran de messages de personnes cherchant des filles pour passer un bref moment agréable. Le procédé est toujours le même. L’intéressé demande le contact d’une fille ‘’facile’’ et le numéro lui est envoyé quelques temps après. Ou, des filles proposent leurs services tout en exigeant un paiement par orange money. Après une discussion âpre sur le prix de cet instant de plaisir, prix qui débute à 100.000Fcfa pour finalement atteindre 20.000Fcfa, les accords de principe sont fixés entre le client et sa compagne d’un jour. Sur cette page, l’administrateur ne manque pas de dénoncer ce comportement des filles tout en leur prodiguant des conseils. Elles sont par ailleurs surnommées ‘’djouffa’’, ‘’cocoti’’ ou ‘’kpôklê. Il attire par ailleurs l’attention de tous et c’est le lieu de le faire remarquer, ces filles ont l’air si jeunes et semblent pour certaines, mineures.

Comment elles racolent les clients Proxénètes et prostituées ne manquent pas d’imagination. Alors que les adeptes du s*xe avaient tendance jusqu’à un passé récent, à sortir de chez eux et à faire mouvement vers leurs proies, ce n’est plus forcément le cas depuis un certain nombre d’années. Proxénètes et prostituées ont désormais une technique pour amoindrir les contraintes de leurs clients.

Ainsi, l’astuce a été trouvée de procéder avec le développement de la technologie, à un contact permanent avec le client. Grâce à la téléphonie mobile, les contacts sont vite échangés. En cas de besoin, la prostituée, contactée à la seconde près, se déplace vers le client. « Dès qu’elles sont contactées, les prostituées font mouvement vers le client où qu’il se trouve. Il peut être à domicile, en excursion, en mission et faire appel à la débauchée. Si le client se retrouve en mission à San Pedro, elle l’y rejoint. Même quand il est au bout du monde, les moyens sont mis à la disposition de la prostituée pour rallier le lieu de rencontre », explique un habitué du système ayant requis l’anonymat. Qui affirme que parmi ces femmes, figurent des dames vivant en couple. « Elles font croire à leurs connaissances où à leurs proches qu’elles font du commerce entre Abidjan et des villes de l’intérieur. Des femmes affirment même qu’elles font savoir à leur entourage qu’elles vont à Dubaï alors qu’elles sont à côté ici, à Bassam, à Grand-Béréby ou à Daloa », ajoute notre interlocuteur.

Une telle stratégie a pour avantage d’encourager le client à fournir moins d’efforts et à garder le secret. Une autre stratégie consiste certes à faire déplacer son client, mais à le mettre dans une situation très confortable. Même quand il se déplace, l’homme à la recherche de plaisir est accueilli par une dame qui lui offre outre son corps, tout un accompagnement. « Non seulement tu n’as pas besoin d’aller prendre une chambre d’hôtel, elle te propose de te désaltérer dès que tu mets les pieds chez elle. Alors, tu as des sucreries, des amuse-gueules et après des rapports s*xuels intenses, un repas soutenu, censé te remonter physiquement et cela, à un coût raisonnable de moins de 15 000 FCFA », explique notre source. Là, le client a un avantage certain à se rendre chez sa cliente. « Personne ne viendra frapper à la porte de votre chambre d’hôtel pour vous dire que vous avez excédé le temps qui vous était imparti. Vous prenez le temps et vous faites ce que vous avez à faire sans pression », semble se réjouir notre interlocuteur qui avoue être un connaisseur du milieu. « L’important, c’est de vivre des moments plein de bonheur que les prostituées offrent », conclut-il.
O.A.K

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