Dans le populeux quartier de Darou Miname à Touba, une troublante affaire a été portée à l’attention du commissariat de Gouye-Mbind. Mbène Seck, une mère divorcée de deux enfants, a été retrouvée dénudée dans une maison voisine, fuyant ce qu’elle décrit comme une agression s3xuelle. La source de cette affirmation, L’Observateur, raconte que cette affaire semble sortie d’un film pour adultes.

L’accusé, Abdoulaye Sarr, est un transcripteur en arabe. Le récit de la victime présente une situation horrifiante où elle a été séduite chez l’accusé et agressée sous la menace d’une arme blanche. Sarr, arrêté peu de temps après, a cependant une autre version. Il prétend que les deux avaient une relation et que tout acte qui s’est produit entre eux était consensuel.

L’affaire a commencé lorsque Mbène Seck cherchait du travail. Une amie l’a présentée à Abdoulaye Sarr, qui était perçu comme un homme d’affaires faisant régulièrement la navette entre Touba et Dubaï. Après avoir établi le contact, une rencontre int*me a été arrangée. Selon Seck, lors de cette rencontre, elle a été forcée à un acte s3xuel sous la menace d’un c*uteau. Cependant, lors de la confrontation avec l’accusé, des divergences apparaissent.

Sarr, un homme d’une quarantaine d’années, affirme qu’il n’a exercé aucune menace et que tout acte commis l’était par consentement mutuel. Sa version des faits stipule que la femme s’est échappée nue en raison de son incapacité à supporter la durée de leur intimité, interrompue par un enfant frappant à la porte.

L’enquête a révélé que Sarr n’était pas le commerçant qu’il prétendait être, mais qu’il travaillait plutôt comme transcripteur en arabe pour des marabouts. Il a été déféré au tribunal de grande instance de Diourbel pour des accusations de viol et de menaces de mort.