Mémorandum contre le ‘livre blanc’ : Ousmane Sonko et les responsabilités des vi*lences

Le gouvernement du Sénégal a publié un “livre blanc” le 8 juin, dans lequel il présente sa version des faits concernant les violences survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko le 1er juin dans une affaire de mœurs. En réponse à ce livre blanc, un mémorandum d’une quarantaine de pages a été diffusé, offrant un récit documenté des événements.

Selon le député Birame Soulèye Diop, membre du parti de Sonko, le “livre blanc” est un document accusatoire contre Ousmane Sonko, tandis que la responsabilité des violences incombe entièrement au président Macky Sall. Ousmane Sonko, empêché de se déplacer depuis le 28 mai et qualifié de “séquestré”, n’était pas présent lors de la présentation du mémorandum.

Selon les informations fournies dans le mémorandum, les troubles ont causé la mort de 30 personnes, dont quatre corps non identifiés. Plus de 80% des victimes ont été tuées par balles, et 157 personnes ont été blessées, dont 15 par balles, selon M. Diop.

Les autorités ont officiellement confirmé 16 décès, tandis qu’Amnesty International en a recensé 23. Les troubles qui ont eu lieu au Sénégal entre le 1er et le 3 juin ont été les plus graves depuis des années, suite à la condamnation à deux ans de prison ferme d’Ousmane Sonko, une personnalité populaire parmi la jeunesse et les milieux défavorisés. Cette condamnation rend actuellement Sonko inéligible pour l’élection présidentielle de 2024.

Ousmane Sonko a accusé le pouvoir de complot visant à l’écarter de l’élection présidentielle de 2024, accusation que le gouvernement rejette.

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