Contrairement à ce qu’indiquait un tweet de la présidence, l’agence France Presse a rapporté ce matin que le président nigérien, Mohamed Bazoum, était retenu à Niamey par la garde présidentielle, suite à des “pourparlers” qui ont malheureusement échoué. Une source proche de la présidence, qui a souhaité garder l’anonymat, a révélé que la garde présidentielle a refusé de libérer le président à l’issue de ces pourparlers, et l’armée lui a lancé un ultimatum.

L’incident a débuté ce matin lorsque des éléments de la garde présidentielle ont initié un mouvement de contestation, bloquant l’accès à la présidence à Niamey. Cette situation inattendue et tendue a amené à la situation actuelle où le président Bazoum est retenu par sa propre garde présidentielle.