Ousmane Sonko en détention: le gouvernement justifie par des ‘appels à l’insurrection’ et la ‘promotion de la vi*lence

Le gouvernement sénégalais a justifié jeudi la détention de l’opposant Ousmane Sonko, prétendant à l’élection présidentielle de 2024, et la dissolution de son parti PASTEF, par une série de graves accusations, notamment l’incitation à l’insurrection et la promotion de la violence.

 

Entre 2021 et 2023, « les appels à l’insurrection du PASTEF ont fait plus de morts que dans toute l’histoire politique du Sénégal de 1960 à 2023 », a déclaré Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse. « Nous avons affaire à un mouvement politique qui repose sur trois piliers : la calomnie, la manipulation et la violence », a-t-il déclaré, présentant le parti de M. Sonko comme un « symbole de division et de violence ».

Selon Fofana, la décision du gouvernement de dissoudre le parti n’est pas motivée par des considérations judiciaires mais est une décision administrative. Ousmane Sonko, placé en détention préventive depuis lundi, est accusé de plusieurs infractions, dont l’incitation à l’insurrection.

La dissolution de son parti a été annoncée le même jour par le ministère de l’Intérieur, qui a attribué à Sonko et à son parti un bilan sanglant entre mars 2021 et juin 2023, y compris « des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés ».

La coalition d’opposition à laquelle appartient M. Sonko a réagi vigoureusement, dénonçant l’arrestation de Sonko comme un “enlèvement”, son incarcération sur des bases “fallacieuses” et la dissolution de son parti. Dans un communiqué, la coalition appelle les Sénégalais à se mobiliser pour défendre la Constitution et les libertés fondamentales.

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