Ousmane Sonko en grève de la faim : Inquiétudes croissantes au Sénégal

La situation politique au Sénégal connaît actuellement une tension palpable. Au cœur de cette tourmente, la figure de l’opposition, Ousmane Sonko, attire l’attention nationale et internationale.

Ousmane Sonko, le maire de Ziguinchor, est actuellement détenu par l’État du Sénégal. Cette détention fait suite à son arrestation à son domicile, une situation qui a suscité de vives réactions de la part de nombreux acteurs politiques et civils. Mais ce qui est le plus alarmant, c’est la décision d’Ousmane Sonko d’entamer une grève de la faim pour protester contre sa détention. À ce jour, il a complété 55 jours sans manger, une durée qui soulève de graves préoccupations quant à son état de santé.

Deux personnalités se sont particulièrement exprimées sur cette situation. D’une part, Me Cire Clédor Ly, membre du collectif de défense d’Ousmane Sonko, a relayé les informations concernant la durée de la grève de la faim et l’arrestation de Sonko. D’autre part, El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication du parti Pastef, a également partagé ses préoccupations sur son compte Twitter. Dans un post succinct, il évoque la situation “très préoccupante” du président Sonko et promet de revenir avec plus de détails prochainement.


Ces prises de position publiques témoignent d’une solidarité et d’un soutien indéfectibles envers Ousmane Sonko. La grève de la faim est un acte de protestation extrême, souvent utilisé pour attirer l’attention sur une cause jugée essentielle par celui qui l’entreprend. Dans le cas d’Ousmane Sonko, cette action met en lumière une détention qu’il juge injuste et qu’il souhaite voir cesser.

L’avocat de Sonko, Me Clédor Ciré Ly, a également évoqué l’état de santé précaire de son client. Selon lui, la santé de Sonko se détériore rapidement, ce qui suscite des inquiétudes légitimes quant à la tournure potentielle des événements. Si l’état de santé de Sonko venait à s’aggraver davantage, cela pourrait engendrer une crise politique et sociale majeure au Sénégal.

Ce qui est également préoccupant dans cette situation, c’est le silence des dignitaires religieux et de la communauté internationale. Historiquement, ces acteurs ont souvent joué un rôle clé dans la garantie et la protection des droits civils, politiques et démocratiques. Leur silence dans cette affaire soulève des questions sur la nature de la démocratie et des libertés au Sénégal.

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