Plus De 500 Femmes Poursuivent Uber Pour Des Agr3ssions S3xuelles Commises Par Des Chauffeurs

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Uber poursuivi aux Usa par plus de 500 femmes
Uber est poursuivi en justice aux États-Unis par plus de cinq cents femmes qui affirment avoir été agressées par des chauffeurs. Les victimes, qui proviennent de plusieurs États du pays, se sont regroupées pour déposer plainte. Elles assurent que la société est au courant du problème depuis 2014, mais n’a jamais réagi.

La plainte, qui a été déposée ce mercredi 13 juillet devant la Cour supérieure du comté de San Francisco, concerne 550 femmes provenant de différents États américains. Elles auraient été enlevées, agressées, violées et harcelées par des chauffeurs qui travaillaient ou travaillent encore pour Uber. Le cabinet d’avocats représentant ces victimes qualifie de “lente et inadéquate” la réponse d’Uber aux violences sexuelles commises à l’encontre des passagers, et accuse la société de placer sa croissance financière au-dessus du bien-être de ses clients.

Le cabinet d’avocats, Slater Slater Schulman LLP, dit représenter quelque 550 personnes qui ont déposé des plaintes contre la société. 150 témoignages supplémentaires sont actuellement examinés par le cabinet. 

Garantir la sécurité des clients 

De son côté, Uber aussi affirme enquêter sur 150 cas d’agressions sexuelles. De précédentes recherches menées par l’entreprise montrent que 3.824 cas d’agressions sexuelles commises par des conducteurs lui ont été signalés rien qu’en 2019 et 2020. Il y a quinze jours, la société a publié un rapport indiquant que le nombre de signalements du genre dans l’application avait récemment diminué. La plateforme ajoute qu’elle procède à une stricte sélection de ses chauffeurs au moment de leur inscription. 

 Au cours d’affaires judiciaires antérieures, Uber a toujours maintenu que la compagnie ne pouvait être tenue responsable du comportement des chauffeurs, car ils travaillent à titre indépendant. Mais selon certaines critiques, la société pourrait en faire davantage pour assurer la sécurité de ses clients, notamment en installant des caméras dans les voitures ou en vérifiant de manière plus approfondie les antécédents des conducteurs. 
 Uberfiles 

En début de semaine, 124.000 documents, e-mails et applications internes d’Uber datant de 2013 à 2017 ont fait l’objet d’une fuite. 

Celles-ci ont révélé, entre autres, que la société entretenait des liens étroits avec des politiciens et contournait les règles locales avec des applications spécialement adaptées aux contrôleurs. Les documents qui ont fait l’objet d’une fuite mentionnent également un cas de viol à Delhi en 2014. L’entreprise aurait mis en cause des vérifications d’antécédents défectueuses en Inde.

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