Torture Et Violences Policières Sur Les Femmes : « Si Rien N'est Fait, La Prochaine étape Sera La Disparition, L'assassinat Ciblé, Le Viol… » (frapp)

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Violence sur les femmes activistes
Le secrétariat exécutif national du FRAPP, à travers un communiqué publié le vendredi 25mars, « accuse la police sénégalaise de tortionnaire et terrorisme » malgré que le bureau des relations publiques de la police, en 2021, mettait en garde, à travers un communiqué tous ceux qui l’accuseraient de torture.

En effet, d’après le SG du Frapp, 18 membres de 09 mouvements citoyens dont le FRAPP ont été arrêtés et torturés par la police sénégalaise, le mercredi 23 mars dernier, après une manifestation pacifique pour le respect par l’État du Sénégal, d’une décision de la cour de justice de la CEDEAO.

Le mouvement n’a pas omis de revenir sur les faits: « les policiers du commissariat central de Dakar serrent énergiquement les menottes sur les mains des arrêtés, pas pour les empêcher de s’enfuir mais pour les faire souffrir et les garder ainsi pendant des heures. Le commissariat central de Dakar a mis les 18 arrêtés du commissariat central et du commissariat du Plateau, dans des voitures pour les larguer à plus d’une cinquantaine de kilomètres ».

Ainsi, ajoute le mouvement, « notre camarade, Sylvestine Mendy a été jetée tardivement la nuit sans argent, ni téléphone à côté du technopole où régulièrement des femmes sont violées et assassinées. Yolande Camara et Khady Badiane (deux autres membres de Frapp) ont été jetées par la police près des filaos de Guédiawaye sans téléphone et sans argent. Un lieu où régulièrement des femmes sont violées et assassinées ».

« 12 de nos camarades ont été extraits du commissariat de police du Plateau et mis dans un van sans lumière avec une vingtaine de policiers encagoulés qui les ont bastonnés, giflés, pincés, leur ont donné des coups de pied et de matraque, les ont insultés, leur ont tiré les cheveux, tiré les dreadlocks jusqu’à ce qu’ils se coupent…pendant toute la durée du trajet », dénoncent Guy Marius et Cie.


D’après le secrétaire général du Frapp, les forces de l’ordre se sont acharnées particulièrement sur les femmes en les menaçant de mort, les torturant sans oublier de leur faire savoir qu’elles détestent la gente féminine. Le mouvement attire alors l’attention de tous sur ces faits. « Si rien n’est fait, la prochaine étape sera la disparition, l’assassinat ciblé, le viol…et que le Président Macky Sall va vers la création d’escadron de la mort », alerte-t-il.
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