Vol au commissariat de police en construction à Keur Massar: 5 individus arrêtés puis libérés sur instructions du parquet

La police de Yeumbeul Nord a mis aux frais cinq individus pour flagrant délit de vol en réunion avec usage de moyen de locomotion (véhicules). Ces derniers ont perpétré leur forfait au commissariat de police en phase de construction implanté dans la commune de Keur Massar. Mais, après une durée de garde à vue, ils ont été tous libérés, avant-hier, sur instructions du parquetier du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye, suite au désistement de la partie plaignante.

Il y a eu un vol de matériaux de construction au site abritant le nouveau commissariat de police en chantier, qui se trouve dans la commune de Keur Massar située en banlieue dakaroise. Les travaux de construction dudit commissariat d’arrondissement de police sont confiés à la société dénommée «Sicor Borax».

Un employé de la société «Sicor Borax» serait le cerveau

C’est après avoir constaté la disparition de briques dans le chantier que le responsable des travaux a déposé une lettre-plainte pour vol présumé au commissariat de police de Yeumbeul Nord. L’ingénieur en génie civil déclare par la même occasion qu’un des mouleurs de leur société dénommée «Sicor Borax», qui est attributaire du marché de construction du commissariat, l’avait saisi pour lui demander de lui céder des briques sur le site, qui appartiennent à la boîte. Mais, il a refusé catégoriquement d’accéder à la requête du mouleur en question et lui interdit formellement dans la même lancée de toucher à un seul matériau de construction de l’institution policière en chantier. Le mouleur fait cependant la sourde oreille, fait main basse sur des briques et disparaît dans la nature. Le chef de travaux suspecte celui-ci et maintient sa lettre-plainte.

Comment le commissaire Lat Dior Sall a démantelé le gang

Une procédure d’enquête préliminaire est aussitôt enclenchée par les limiers du commissariat de police d’arrondissement de Yeumbeul Nord. Le chef de service du commissariat, Lat Dior Sall, monte alors en première ligne, distribue des convocations à des employés et procède sur les chapeaux de roue à des auditions sur procès-verbal (Pv). Ainsi, tambour battant, il mène son enquête de police avec dextérité, épingle un certain I. Faye, mouleur à la société attributaire du marché de construction et lui notifie la mesure de sa garde à vue. Il fait tomber ensuite les quatre présumés acolytes de Faye et les met aussi aux arrêts. Ces derniers s’appellent K. Guèye, E. Diouf, F. G. Mbaye et enfin A. Mboup.

Le parquet fait libérer tous les gardés à vue, suite au désistement de la partie plaignante

Pendant que le commissaire de police s’active sur les derniers éléments de son enquête dans le but de déférer au parquet la bande des présumés voleurs, rapportent toujours nos informateurs, il reçoit ordre du procureur du Tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye de libérer tous les mis en cause. Ce que l’officier de police judiciaire a immédiatement fait, avant-hier. Les instructions du parquetier ont été en effet motivées par le désistement de la partie plaignante, qui a agi de la sorte sur instructions de son patron, mais aussi par l’avis favorable de la haute hiérarchie de la police.

La police restitue les deux véhicules pick-up que les malfrats ont utilisé pour transporter leur butin

Le maître des poursuites a également ordonné à ses éléments officiers de police judicaire de restituer les deux véhicules de type pick-up à leur propriétaire ; des pick-up qui ont servi à transporter les briques volées sur le site du commissariat de police en construction à Keur Massar.
Vieux Père NDIAYE

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