Covid-19: "je Ne Recule Devant Rien Ni Personne", Didier Raoult Réaffirme Sa Détermination Face Au Blâme Reçu De L'ordre Des Médecins
L’infectiologue marseillais avait été santionné pour avoir promu l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19. L’Ordre des médecins a fait appel de cette décision.
L’infectiologue de l’IHU de Marseille a adressé ses vœux à ses soutiens ce samedi 1er janvier sur Twitter, assurant qu’il ne “recule devant rien ni personne” et que “la raison finira par triompher”, faisant référence au blâme qu’il a reçu le 3 décembre dernier pour avoir enfreint le code déontologie médicale.
“Ne doutez pas, la raison, notre alliée, finira par triompher. (…) Nous ne nous coucherons pas, je n’ai pas peur et je suis avec vous pour faire face à la fois aux surprises de la nature et aux erreurs de ceux qui sont censés gérer les crises. (…) Je ne recule devant rien ni personne”, assure-t-il dans ses tweets.
Bonne année a vous tous dont mes amis et soutiens de l’IHU. Ne doutez pas, la raison, notre alliée, finira par triompher. (1/2)
— Didier Raoult (@raoult_didier) January 1, 2022
Je suis reposé, en pleine forme, nous ne nous coucherons pas, je n’ai pas peur et je suis avec vous pour faire face à la fois aux surprises de la nature et aux erreurs de ceux qui sont censés gérer les crises.
Bon courage ! Pour moi je ne recule devant rien ni personne. (2/2)— Didier Raoult (@raoult_didier) January 1, 2022
Il était reproché au professeur marseillais d’avoir communiqué “des informations qui ne s’appuyaient sur aucune donnée confirmée” en promouvant l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19.
L’Ordre des médecins a fait appel de la sanction
La Chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine avait considéré que Didier Raoult avait enfreint l’article 12 du code de déontologie, qui oblige les médecins à communiquer avec “prudence” auprès du grand public et sur la base de “données” scientifiques “confirmées”.
Cette sanction représente la deuxième en importance après le simple avertissement alors que sa décision pouvait aller jusqu’à l’interdiction d’exercer. L’Ordre des médecins a fait appel de cette décision, demandant une aggravation de la sanction ou à ce qu’elle demeure au minimum la même.