État de Santé de Sonko: Ce que Révèle la Fin de sa Grève de la Faim

Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et une figure de l’opposition politique au Sénégal, a mis fin à sa grève de la faim, qu’il avait entamée il y a plus de 40 jours. La cessation de cette action de protestation vient après une intervention directe de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des Mourides, une confrérie musulmane influente dans le pays. M. Sonko a été incarcéré fin juillet sur plusieurs accusations, dont celle d’appel à l’insurrection.

 

La décision de mettre fin à sa grève est le résultat d’un dialogue entre Ousmane Sonko et des intermédiaires de la confrérie musulmane des Mourides. L’éminent khalife général, Serigne Mountakha Mbacké, a joué un rôle déterminant dans cette affaire, convainquant Sonko de prioriser sa santé en mettant fin à sa protestation alimentaire. Le leader du parti Pastef a été sensible aux conseils du khalife et a donc accepté de mettre fin à sa grève de la faim, reconnaissant l’impact que celle-ci a eu sur sa condition physique.

L’état de santé de Sonko après une période d’abstinence alimentaire aussi longue a été un sujet de préoccupation majeur pour ses partisans et les observateurs de la vie politique sénégalaise. Selon des rapports médicaux, sa condition physique a été sévèrement affectée par son jeûne prolongé. Des mesures immédiates ont donc été prises pour stabiliser sa santé, notamment en le plaçant sous perfusion pour lui permettre de récupérer des forces vitales.

Selon le journal “SourceA”, Sonko a commencé à manger, mais la quantité de nourriture qu’il ingère est maintenue à un niveau minimal pour éviter tout risque pour sa santé. Les experts médicaux supervisant son état ont rapporté une amélioration notable, même s’il continue de rencontrer des difficultés pour mâcher des aliments solides. Son rétablissement est donc progressif, mais encourageant, selon les sources médicales.

L’affaire Sonko, qui s’étend au-delà de la sphère politique, a également eu un impact socioreligieux, mettant en lumière le pouvoir d’influence des leaders religieux au Sénégal. Le rôle du khalife général des Mourides dans la suspension de la grève de la faim de Sonko souligne la symbiose souvent complexe entre religion et politique dans la nation ouest-africaine.

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