Fête de l’amitié ivoiro-burkinabè

La ville ivoirienne de Yamoussoukro va accueillir, à partir de lundi, un sommet annuel du Traité d’amitié entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

La célébration de ce pacte d’amitié institué en 2008 se poursuivra jusqu’à vendredi, jour qui verra la participation aux manifestations des présidents burkinabè et ivoirien, Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara.

Les relations entre les deux voisins ont été tumultueuses avant de se normaliser après l’annulation d’un mandat d’arrêt lancé en 2016 par le Burkina Faso contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

M. Soro était accusé d’avoir soutenu le coup d’État manqué de septembre 2015 à Ouagadougou.

En raison de l’annulation de ce mandat d’arrêt, certains Burkinabè accusent leur gouvernement d’avoir sacrifié la justice au profit de la diplomatie, au moment où le procès des auteurs présumés du putsch est en cours.

Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, lors d’un forum Burkina Faso-Côte d’Ivoire, le 12 juillet 2016, à Abidjan
Selon la justice burkinabè, le procès révèle des connexions entre les accusés et la Côte d’Ivoire.

Mais pour Alpha Barry, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, les autorités doivent tenir compte des intérêts des deux pays.

“Le mandat d’arrêt est une affaire concernant la justice”, a dit le chef de la diplomatie burkinabè, ajoutant être préoccupé par “le règlement diplomatique” de “ces tensions politiques”.

“Les intérêts du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire sont au-dessus de tout. Un problème de justice ne doit pas remettre en cause les relations entre les deux pays”, a insisté Alpha Barry.

Selon lui, l’entente entre les deux Etats a “une influence” positive sur le vécu quotidien de ses compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, qui accueille l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, chassé du pouvoir en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.

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