LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA

A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa
A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa
« Après les “médiocres”, le cardinal Monsengwo dénonce les satanistes ». Selon le quotidien Le Phare, « Dans une homélie au vitriol, le prélat catholique a, cette fois, décoché des flèches empoisonnées en direction des “satanistes”. Ces gouvernants et mandataires publics qui, explique le journal, s’illustrent par un enrichissement sans cause au milieu d’un océan de misère, après avoir fait main basse sur les biens et deniers publics ». « Quand tu voles l’argent public et tu deviens riche alors que le peuple souffre, tu es sataniste », a tranché le cardinal archevêque de Kinshasa cité dans Le Phare. Ce prince de l’Eglise avait terriblement fait bouger le microcosme politique congolais à la fin de l’année dernière en parlant : « des médiocres qui refusent de dégager après avoir conduit le pays au fond du gouffre ». Pour sa part, La Tempête des Tropiques parle des évêques catholiques qui « haussent le ton à quelque six mois des scrutins prévus dans le pays ». A ce propos, le journal rapporte que les hommes en soutane « déplorent le climat socio politique tendu, la précarité de la situation sécuritaire et humanitaire et le non-respect des droits humains ». Ayant payé de son sang pour l’alternance démocratique, poursuit le même journal, le peuple congolais, debout, attend impatiemment la tenue des élections le 23 décembre 2018 et non au-delà ». De son côté, Le Maximum s’insurge contre la déclaration faite par les évêques catholiques le 29 juin, donc la veille du 58e anniversaire de l’indépendance du pays. « Une déclaration de plus, voire de trop, de ces membres du clergé catholique, sans doute les plus politiques de la planète », écrit ce bihebdomadaire qui affirme aussi que « la déclaration du 29 juin transpire de manière flagrante l’usurpation des pouvoirs politiques ». Et Le Maximum de constater : « Les évêques de l’Eglise catholique romaine s’installent résolument dans les affaires strictement politiciennes et glissent interminablement dans la distribution des bons et mauvais points. »

« Elections 2018 : chocs, contrechocs et électrochocs ! », s’exclame de son côté La Prospérité. Pour ce quotidien, à l’artillerie de Kabila, à la faveur des multiples signatures de la charte du Front commun pour le Congo, Katumbi oppose la publication de la composition de son cabinet et prévient qu’il irait aux élections bien que sachant d’avance que la justice congolaise l’attend au tournant. Pendant ce temps, ajoute le journal, « Bemba, Tshiani, Mpunga et autres Félix Tshisekedi, Fayulu fourbissent leurs armes ». Et La Prospérité de conclure : « Il faudrait que les élections produisent des électrochocs de nature à engager le pays sur les rails de la démocratie ». Forum des As, lui, constate tout simplement que Joseph Kabila procède à l’élargissement de sa base politique avec la mise sur pied du Front commun pour le Congo. Les membres de cette mégaplateforme ont signé pendant la semaine la charte constitutive par laquelle ils s’engagent à soutenir un seul candidat, comme le souligne La Référence Plus. « Avec la naissance du FCC, la majorité présidentiellen’est pas morte », titre L’Avenir qui reprend la déclaration du porte-parole de la majorité. Selon l’ambassadeur Alain André Atundu, la majorité présidentielle existe toujours en tant que structure politique de ceux qui avaient signé la charte constitutive dans l’objectif d’accompagner le président Kabila.

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