Les abris provisoires en “crintin”, une plaie pour l’éducation sénégalaise

La situation de l’éducation au Sénégal reste préoccupante, surtout en ce qui concerne les infrastructures scolaires. Les abris provisoires construits en “crintin” sont l’une des plaies de l’école sénégalaise, car ils ne garantissent pas un environnement propice à l’apprentissage. Malheureusement, cette situation est encore d’actualité dans de nombreuses écoles primaires du pays, comme en témoignent les images de l’école primaire de Ngangarlam dans la commune de Ngayokheme, département de Fatick.

Ces abris provisoires sont souvent construits en matériaux de récupération tels que des tôles, des bois et des bâches, ce qui les rend très vulnérables aux intempéries et à l’insécurité. Les salles de classe sont souvent surchargées, mal ventilées et ne disposent pas de toilettes ni d’autres commodités. Ces conditions précaires sont très préjudiciables pour les élèves, qui ont besoin d’un environnement sain et sécurisé pour apprendre efficacement.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que la promotion de la qualité de l’éducation est l’un des objectifs de développement durable des Nations Unies. Dans le monde entier, les gouvernements investissent massivement dans l’éducation pour garantir une éducation de qualité pour tous les enfants, sans discrimination. Cependant, au Sénégal, l’éducation de qualité n’est pas encore une réalité pour tous.

La redaction/senegaldirect

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