Parents et Élèves Confrontés à des Écoles Inondées et des Transferts Scolaires à Keur massar

Les récentes inondations dans la région de Keur Massar nord, au Sénégal, ont laissé certaines écoles inondées et engendré des difficultés pour la rentrée des classes. Les écoles des unités 11, 13 et 14 des Parcelles Assainies de Keur Massar sont parmi les plus touchées. Les parents, dont la plupart ont perdu leurs biens à cause des inondations, sont confrontés à des défis pour la scolarisation de leurs enfants et sont contraints de les transférer vers d’autres établissements.

Les rues sont devenues boueuses, et les habitants de Keur Massar font preuve de gentillesse en servant de guides aux étrangers pour éviter les inondations. Cependant, les écoles de la région restent touchées par les eaux stagnantes, ce qui complique la rentrée scolaire. Certains parents ont dû transférer leurs enfants vers d’autres écoles en raison de la situation difficile.

Une mère, Khadidiatou, explique que sa maison a été inondée, la forçant à se réinstaller chez sa belle-famille dans une autre région. Elle a inscrit ses enfants dans une école locale pour leur permettre de continuer leur éducation. Une autre mère, Léa Traoré, prévoit de rencontrer le directeur de l’école pour discuter de la situation de ses enfants, car il est impossible qu’ils retournent à leur école actuelle en raison des eaux stagnantes.

L’école de l’unité 14 a été la plus durement touchée par les inondations, mais des efforts de pompage des eaux ont été entrepris pour améliorer la situation. Cependant, certaines écoles n’ont toujours pas été rénovées. Les parents s’inquiètent de la sécurité de leurs enfants dans ces conditions.

Plusieurs écoles ont enregistré des transferts d’élèves en raison des inondations, avec plus de 30 % des élèves du préscolaire et de l’élémentaire quittant la région pour échapper aux inondations. Certains ont même dû retourner dans leurs régions d’origine. Cette situation complique la rentrée scolaire et laisse les écoles locales se débattre pour combler les effectifs perdus.

Malgré les difficultés, les écoles locales et les parents restent déterminés à assurer l’éducation des enfants dans des conditions difficiles dues aux inondations.